CHU de Purpan - Toulouse
Daniel Buren
Mediateur - Valérie Cudel, Association A demeure
Soutien - Fondation de France ; CHU de Toulouse
CHU de Purpan, Toulouse, Haute-Garonne, France, 2015 (réalisation partielle)
Le contexte
L’hôpital Purpan a amorcé depuis plusieurs années une refonte complète de son site : ouverture de l’Hôpital des Enfants en 1998, de l’hôpital Paule de Viguier en 2003, de l’Institut Fédératif de Biologie en 2006. L’arrivée du Tramway fin 2010 a pour la première fois dans l’histoire hospitalière, amené la cité au cœur de l’hôpital. La construction de la clinique Pierre Paul Riquet et son extension avec le bâtiment Urgence-Réanimation-Médecine est l’occasion d’engager une commande d’oeuvre à un artiste. Plaçant au centre de ses préoccupations la question de l’accueil, la demande vise à identifier les flux pour les usagers (patients et soignants), à faire signe à l’arrivée du tramway pour le passage de l’extérieur vers l’intérieur, et à engager une réflexion sur les halls tout en traduisant une identité commune aux deux bâtiments.
La commande
La proposition de Daniel Buren a porté plus particulièrement sur le patio du hall de l’URM avec l’installation d’un ensemble de trois cadres de couleurs différentes créant une accélération de la perspective. L’atrium du PPR pour lequel il réalise cinq cadres lumineux permet la mise en valeur de ce volume initialement conçu comme un puits de lumière et qui a été condamné. La passerelle, perceptible de l'intérieur comme de l'extérieur, est requalifiée par la pose de bandes alternées translucides de couleurs bleue, jaune, rouge et blanches qui signalent le lien entre les deux bâtiments. La cage d’escalier extérieure de l’URM devrait être transformée en signe lumineux par la reprise des bandes alternées de la passerelle (sous réserve de réalisation).
Daniel Buren
Artiste français, né à Boulogne-Billancourt en 1938. Ses œuvres interrogent le lieu qui les accueille et pour lequel elles sont conçues, et le spectateur qui va pouvoir découvrir ou redécouvrir un lieu au travers de ses installations. A travers le travail des bandes alternées, qu’il nomme « outil visuel », il révèle les particularités signifiantes du lieu en les déployant au sein de dispositifs spécifiques et parfois complexes, entre peinture, sculpture et architecture.